La classe de 3ème année sous hypnose !

12 juillet 2007

Retrouvailles avec Hiroko à Montmartre

Vous vous souvenez de Hiroko, l'étudiante qui m'avait envoyé des photos de son séjour à Strasbourg ?
Après 10 mois d'études à Quimper, Hiroko prend ce soir l'avion pour rentrer à Nagasaki. Comme elle prend l'avion à l'aéroport de Roissy, elle est venue passer ses dernières journées à Paris, et elle m'a téléphoné pour que nous prenions un verre avant son départ.

Nous nous sommes donc donné rendez-vous hier, sur les marches de la basilique du Sacré Cœur, à Montmartre.

De là, on a une vue magnifique sur tout Paris. Mais, comme d'habitude, il ne faisait pas très beau !

Nous avions rendez-vous à 15h, mais à 15h34, Hiroko n'était toujours pas là ! (Bon, pour dire toute la vérité, j'étais arrivée moi-même avec un quart d'heure de retard…)

Enfin, elle est arrivée, toute souriante et très élégante avec sa tunique achetée en France. Elle venait de visiter le musée d'Orsay et s'était perdue dans le métro, c'est pour cette raison qu'elle était en retard. Elle avait apporté des cadeaux : des crêpes et des biscuits de Bretagne. Alors j'étais obligée de lui pardonner son retard !

J'étais tellement contente de la revoir que j'ai demandé à un touriste de nous prendre en photo.

Comme nous avions soif, nous sommes tout de suite allées dans un café. Hiroko a commandé un diabolo-menthe, moi un chocolat viennois, et nous avons aussi pris des crêpes.
Nous avons longtemps bavardé, en français uniquement bien sûr ! Hiroko m'a montré les photos de ses voyages et m'a donné des nouvelles des étudiants de sa classe. Elle parlait en agitant les mains, comme une vraie Française !

Ensuite, nous nous sommes promenées dans le quartier.
Hiroko était très surprise d'apprendre qu'il y avait une vigne qui produit toujours du vin à Montmartre !

Nous avons fait le tour des restaurants et cabarets les plus célèbres du coin.
Ici, c'est le restaurant « À la Bonne Franquette ». « À la Bonne Franquette », c'est une expression qui signifie « sans cérémonie ». Par exemple, un repas à la bonne franquette, c'est un repas simple dans une ambiance détendue, ce n'est ni formel ni sophistiqué. Donc en France, quand on invite des amis à dîner, on dit souvent : « Ce sera à la bonne franquette ! » pour les prévenir que le menu ne sera pas très raffiné ; c'est une forme de modestie.

Sur cette photo, Hiroko montre du doigt la peinture du lapin qui décore la façade du célèbre cabaret « Au Lapin Agile ». C'était un bar à chansons fréquenté par de nombreux peintres et poètes, comme Picasso, Modigliani, Utrillo, ou encore Apollinaire.

Là, c'est le restaurant « Le Moulin de la Galette », qui, comme son nom l'indique, comporte un moulin à vent. À l'époque, les moulins à vent étaient très nombreux sur la Butte Montmartre.

Enfin, notre promenade s'est terminée place Dalida, une place dédiée à la célèbre chanteuse d'origine égyptienne.
Dalida est morte en 1987, mais ses chansons continuent à avoir beaucoup de succès. Je sais que beaucoup d'entre vous aiment la Star Academy, mais savez-vous que « Laissez-moi danser
» est la reprise d'une chanson de Dalida datant de 1979 ?

Bon voyage et bon retour à Nagasaki, Hiroko !
Le mois prochain, je rencontrerai Tomoko qui est à Lyon pour le moment.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Le restaurant du Moulin de la Galette est magnifique. A ce propos, saviez-vous que juste à côté de ce moulin il y a la rue d'Orchampt ? Le numéro 11 bis était la maison de Dalida. Et il fut un temps où le restaurant du Moulin s'appelait "Chez Graziano", c'était un restaurant italien et Dalida aimait y manger. Plus qu'un restaurant, c'était "sa cantine" ! En effet, elle y allait presque tous les jours !

2/3/08 00:15

 

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