La classe de 3ème année sous hypnose !

22 juin 2007

La fête de la musique

Hier, c'était le 21 juin, et le 21 juin, c'est le premier jour de l'été.

Depuis 1982, en France, on célèbre ce jour-là la fête de la musique.
Ce n'est pas un jour férié : les gens vont au travail comme d'habitude. Mais dans les rues et dans les cafés, des musiciens (amateurs ou professionnels) font des concerts gratuits.

Tout le monde peut faire son spectacle ; il faut juste demander une autorisation à la mairie et à la préfecture de police.

J'aime beaucoup me promener dans Paris le 21 juin, parce qu'on entend de la musique à tous les coins de rue, et que les gens ont l'air très heureux !

Les jeunes se réunissent sur les places avec des boissons (souvent alcoolisées !) pour bavarder en écoutant de la musique.
Après le travail, on se promène en famille pour profiter de la lumière du jour.
Le 21 juin, c'est le solstice d'été, c'est-à-dire le jour le plus long de l'année. Donc le soleil se couche tard. Sur cette photo, il est 21h20, et vous voyez qu'il y a encore beaucoup de lumière !


J'ai écouté un concert de musique hongroise dans un joli jardin public que je ne connaissais pas et que j'ai découvert en me promenant au hasard, derrière la rue de Rennes.

Rue des Canettes, près de l'église Saint-Sulpice, il y a un monde fou !


Rue d'Odessa, un couple d'amoureux regarde passer des joueurs de cornemuse. Je me demande si ce sont des Écossais ou des Bretons, car il y a beaucoup de Bretons qui se sont installés dans ce quartier de Paris pour y ouvrir des crêperies.

Voilà, je vous ai raconté ma promenade d'hier soir.
Je sais que beaucoup d'entre vous sont musiciens, alors ce serait bien d'organiser une fête de la musique à Nagasaki ! Qu'en pensez-vous ?

18 juin 2007

Un dénouement heureux

Vous êtes décidément des étudiants formidables !

En France, il y a un proverbe qui dit : « Loin des yeux, loin du cœur ». C'est un proverbe un peu triste : ça veut dire que quand les gens s'en vont, on les oublie.
Mais vous, vous ne m'avez pas oubliée, même si j'ai quitté Nagasaki depuis presque 2 mois ! Et moi aussi, depuis Paris, je pense à vous très souvent et j'espère que vous allez bien.
Donc, heureusement, les proverbes tristes n'ont pas toujours raison.


Merci beaucoup pour votre magnifique carte en forme de fleur de cerisier. Vos chaleureux messages m'ont fait très plaisir. J'ai bien vu qu'il y avait aussi une cassette audio dans le paquet, mais je n'ai pas pu l'écouter pour le moment, car mon lecteur de cassette est en panne. J'ai prévu d'aller l'écouter chez une amie. J'ai hâte de vous entendre !

Pour vous remercier, je mets en ligne les photos que j'avais prises pendant la répétition générale, juste avant la représentation publique de
Dormez, je le veux !
C'était il y a 5 mois, mais je m'en souviens comme si c'était hier. Vous étiez tous si concentrés pour donner le meilleur de vous-mêmes ! Vous avez fourni un travail régulier et de qualité, et vos efforts ont été récompensés : les spectateurs sont venus nombreux, ils ont beaucoup ri et applaudi.

Je voudrais aussi vous féliciter parce que chacun d'entre vous a beaucoup réfléchi à son personnage. En vous regardant jouer, j'ai trouvé que chaque comédien avait bien réussi à montrer une facette différente du personnage qu'il interprétait.

Aï a bien présenté le bourgeois placide qu'est Boriquet en temps normal. Hiromi semble s'être beaucoup amusée à interpréter Justin, le valet taquin et insolent !

Aya était parfaite dans le rôle de la jeune fille naïve qu'est Émilienne. Miho a très bien su utiliser son éventail pour camper le personnage de Francine, qui est tour à tour une vieille fille mondaine et une folle danseuse de cachucha.

Makoto a réussi à exprimer, aussi bien par son costume que par ses attitudes, toute l'arrogance du docteur Valencourt.

Sakiko a interprété avec beaucoup de sensibilité la fragilité du personnage de Francine, tandis que Maïko nous a montré un Justin gagné par l'ivresse du pouvoir.

J'aime beaucoup l'éclairage dans cette scène (bravo encore à Noriko et à Kouichirou pour leur excellent travail sur les lumières !) Les personnages dégagent la poésie des statues du Musée Grévin. Je sais que c'était très difficile pour Takuya, qui devait vraiment manger toute la salade dans son assiette. Mais il a réussi à le faire avec une décontraction vraiment digne d'Éloi !

Keï aussi m'a beaucoup impressionnée : il a mis sa pudeur de côté pour exprimer toute la violence et la cruauté dont est capable Boriquet quand il est sous hypnose. Bravo, Keï !

Yûsuke a interprété avec beaucoup de dignité un père soucieux de défendre l'honneur de sa fille.

Qu'est-ce que Nana nous a fait rire dans le rôle d'Éloi ! Malheureusement, les photos de la scène où elle donne un coup de pied à Valencourt étaient floues, donc je ne peux pas les mettre en ligne. Mais ce qui est sûr, c'est que tu as un vrai talent comique, Nana !

Kanae a bien montré la dimension presque tragique du personnage de Justin, qui est dépassé par les événements qu'il a lui-même déclenchés. Au fait, que pensez-vous de ce dénouement ? Est-ce vraiment une fin morale ?

Une chose est sûre : la pièce a été un succès, et un succès mérité ! Bravo à tous, je suis très fière de ce que nous avons réussi ensemble.

Je compte sur vous pour transmettre ce bel esprit d'équipe à tous les étudiants de la section française, pour réussir ensemble d'autres projets ambitieux.

Moi, je continuerai à vous donner des nouvelles de ma vie à Paris à travers ce blog !